Better world for women

Better world for women
Author: Nouveau-Brunswick. Groupe de travail de la ministre sur la violence faite aux femmes
Publisher: [Fredericton, N.-B.] : Groupe de travail de la ministre sur la violence faite aux femmes
Total Pages: 34
Release: 2001
Genre:
ISBN:

Violences envers les femmes

Violences envers les femmes
Author: Maryse Rinfret-Raynor
Publisher: PUQ
Total Pages: 418
Release: 2014-01-08T00:00:00-05:00
Genre: Social Science
ISBN: 2760539164

La violence envers les femmes est la forme d’atteinte aux droits fondamentaux la plus envahissante dans le monde aujourd’hui, sachant que le pourcentage de femmes subissant de la violence physique ou sexuelle peut s’élever jusqu’à 70 % dans certains pays. En effet, la violence envers les femmes prend plusieurs formes – violence conjugale, agression sexuelle, traite des femmes, crimes d’honneur, violences en temps de guerre – et plusieurs visages – immigrantes, autochtones, handicapées, lesbiennes. Les besoins des femmes victimes de violence sont ainsi multiples, et les personnes qui œuvrent auprès d’elles doivent relever des défis de plus en plus nombreux pour arriver à y répondre. Cette problématique a motivé les auteurs de ce livre à s’interroger sur les différentes façons de concevoir la violence envers les femmes partout dans le monde, à en comprendre les causes et les conséquences et à développer différentes réponses sociales pour satisfaire les besoins différenciés des personnes. Trois parties composent l’ouvrage : les nouvelles perspectives théoriques et de recherche dans le domaine de la violence faite aux femmes ; les réalités complexes et les contextes de vulnérabilité à découvrir ; et les effets et les limites des interventions politiques, juridiques et psychosociales. Grâce aux contributions variées de chercheurs, d’intervenants et de décideurs d’Amérique du Nord et d’Europe, un pas important est franchi dans la longue marche visant à réduire la violence envers les femmes et à renforcer l’égalité entre les hommes et les femmes.

Les violences faites aux femmes

Les violences faites aux femmes
Author: Sonia Bressler
Publisher: BoD - Books on Demand
Total Pages: 338
Release: 2017-11-07
Genre: Social Science
ISBN:

Diplômées est une revue de l'Association Française des Femmes Diplômées de l'Université. Dans le cadre de ses actions l'association cherche à donner de la visibilité aux femmes dans tous les domaines et notamment de la recherche. Si le double-numéro précédent (260-261) interrogeait "les migrations au féminin" nous avons choisi d'aborder dans ce nouveau numéro, "les violences faites aux femmes". Nous avons rassemblé des chercheuses de tous horizons : droit, histoire, médecine, philosophie, psychologie, sociologie,... Ce choix éditorial n'est pas anodin et il a été décidé bien avant l'actualité "#balancetonporc" ou "#metoo". Si la parole sociale semble se déployer plus facilement aujourd'hui elle ne doit pas non plus masquer la réalité des violences que les femmes subissent chaque jour dans le monde. Ont participé à ce livre : Magalie Besse, Camille Boutron, Sonia Bressler, Isabelle Broué, Marie-Thérèse Cazenave, Sylvie Cromer, Liliane Daligand, Kiteri Garcia, Françoise Guyot, Marie-France Hirigoyen, Marine Lemant, Laura Loudcher, Erica Mancel Salino, Claude Mesmin, Sophie Mousset, Emmanuelle Piet, Catherine Raban, Hélène Romano, Maria Grazia Soldati, Catherine Vasselier-Novelli, Laetitia Vivien.

Rapport d'information sur les violences faites aux femmes

Rapport d'information sur les violences faites aux femmes
Author: Pascale Crozon
Publisher: Assemblée nationale
Total Pages: 134
Release: 2016-02-17
Genre: Political Science
ISBN:

On ne peut qu’être frappé par le faible taux de plaintes – 14 % en cas de violences conjugales, 10 % en cas de viols – qui caractérisent les violences sexistes et s'expliquent principalement par la proximité et l'emprise que peut exercer l'auteur de ces violences sur sa victime. La rapporteure Pascale Crozon souhaite donc, à l’occasion de cette conclusion, partager les interrogations personnelles qu’ont suscitées ces auditions et qui lui paraissent nécessiter que la Délégation approfondisse ces travaux. LISTE DES RECOMMANDATIONS ADOPTÉES 1. – Encourager l’usage du terme de « féminicide » dans le vocabulaire courant et administratif. 2. – Réaliser une étude de droit comparé sur les meurtres et violences commis à raison du sexe et les dispositions normatives adoptées dans certains pays en matière de féminicide. 3. – Préciser le droit en vigueur pour mieux prendre en compte la notion d’emprise des victimes de violences, notamment des femmes victimes de violences conjugales pérennes : – sans créer un régime de légitime défense différée, qui ouvrirait la porte à un « permis de tuer » en établissant une présomption d’irresponsabilité pénale ; – en interrogeant la définition de la légitime défense pour que soit mieux appréciée l’absence de disproportion entre l’agression et les moyens de défense employés, compte tenu de l’existence de violences antérieures répétées, de menaces d’une particulière gravité et d’un danger de mort. Pour étayer cette recommandation, la Délégation demande la remise, par la Chancellerie et dans les meilleurs délais, d’une étude approfondie, chiffrée et sexuée sur l’état de la jurisprudence en matière de légitime défense (nombre de cas concernant les femmes et les hommes, interprétation jurisprudentielle des critères légaux, éléments de droit comparé, etc…) 4. – Améliorer l’application de l’ordonnance de protection, en raccourcissant ses délais de délivrance, et en favorisant son usage en adressant une nouvelle circulaire ministérielle aux juges aux affaires familiales, et procéder à une étude quantitative et qualitative du recours à l’ordonnance de protection sur l’ensemble du territoire et par ressort de TGI. 5. – Exclure le recours à la médiation familiale en cas de violences conjugales. 6. – En matière de formation : – poursuivre et amplifier l’effort de formation de tous les professionnel.le.s confronté.e.s à la problématique des violences faites aux femmes, s’agissant en particulier de la formation continue. – publier chaque année dans les feuilles de route ministérielles pour l’égalité des statistiques détaillées sur la proportion de professionnel.le.s en exercice ayant suivi une formation sur les violences (en particulier les magistrat.e.s, policier.e.s et gendarmes) avec des objectifs chiffrés pour l’année à venir. 7. – Mettre en œuvre des politiques de juridictions volontaristes pour renforcer le dialogue entre les différents acteurs judiciaires, avec une clarification des circuits de signalement et de communication des faits de violence conjugales sous l’impulsion du procureur. 8. –Recenser les données sur les peines prononcées à l’encontre des hommes et des femmes auteur.e.s de violences et leur exécution. 9. – Créer les outils pour mieux identifier les phénomènes de correctionnalisation des crimes, s’agissant en particulier des viols, et veiller à ce que les décisions de classement de suite prononcées par les procureurs de la République fassent l’objet d’une motivation détaillée. 10. – Renforcer les moyens des unités médico-judiciaires (UMJ) et faciliter l’accès pour les personnes victimes de violences en urgence. 11. – Améliorer la formation et l’évaluation des expert.e.s et examiner les possibilités de faciliter le recours à une seconde expertise dans le cadre d’une procédure judiciaire. 12. – Poursuivre les efforts engagés en matière de prévention des violences et d’accompagnement des victimes : – en organisant des campagnes régulières d’information sur les violences au sein des couples, en rappelant les mesures de protection existantes et les dispositifs d’accompagnement ; – en veillant aux moyens des principaux acteurs, en particulier le service central des droits des femmes et de l’égalité, les services déconcentrés et les associations intervenant auprès des femmes victimes de violences. 13. – Évaluer les dispositions en matière de droit au séjour pour les femmes étrangères victimes de violences conjugales