Introduction : La promotion de l'activité physique, dans une démarche de prévention de la santé est un sujet d'actualité. La santé des personnes en situation de handicap, en est un autre. Les personnes qui vivent avec un handicap mental et/ou psychique ont une sédentarité, et des comorbidités souvent décrites comme étant plus importantes que la population générale. L'activité physique est une piste intéressante pour y remédier. L'objectif principal de notre étude était de dresser un état des lieux sur la place actuelle de l'activité physique au sein des F.A.S. et F.A.M. en Alsace accueillant des personnes en situation de handicap mental et/ou psychique. Méthode : Nous avons choisi de réaliser une étude quantitative, épidémiologique descriptive, multicentrique, sous la forme d'une série de cas. Tous les établissements F.A.S. et F.A.M. localisés en Alsace, accueillant des personnes en situation de handicap mental et/ou psychique ont été contactés. Des questionnaires en ligne ont ensuite été envoyés à l'intention des directeurs des établissements, ainsi que du personnel paramédical et des éducateurs sportifs. Résultats : Près de deux tiers de ces établissements ont participé à notre étude. Parmi eux, 90 % déclaraient proposer à leurs résidents des séances d'activité physique. Les principaux freins retrouvés à la pratique de celles-ci étaient : le manque de motivation des résidents, les médicaments, la pandémie à la Covid 19. Les motivations principales étaient : la socialisation et le jeu. La plupart des personnes interrogées estimaient également qu'une promotion de l'activité physique au sein de cette population serait pertinente. Conclusion : Notre étude montre qu'une large majorité d'établissements propose à leurs résidents une pratique d'activités physiques et sportives. Pour autant l'encadrement de celles-ci n'est pas optimale. La communication autour de ce sujet reste perfectible tant auprès des résidents, de leur entourage, que du personnel soignant, ou encore des directeurs des établissements.