FACE AUX RESULTATS GLOBALEMENT DECEVANTS DU DEVELOPPEMENT ADMINISTRE ET A LA DEMANDE DE LEURS PARTENAIRES INTERNATIONAUX, LES ETATS AFRICAINS SONT CONTRAINTS DE REDEFINIR LEURS STRATEGIES. CETTE MUTATION S'EST TRADUITE PAR UNE RUPTURE DANS LES POLITIQUES AGRICOLES ANTERIEURES : AU DEVELOPPEMENT CONFIE ESSENTIELLEMENT JUSQU'ALORS A L'ETAT SE SUBSTITUE PROGRESSIVEMENT UN DEVELOPPEMENT PAR D'AUTRES ACTEURS SOCIAUX, QUI FAIT UNE LARGE PLACE AUX AGENTS ECONOMIQUES EUX-MEMES. EU EGARD A CE DESENGAGEMENT DE L'ETAT, LES DIVERSES FONCTIONS EXERCEES NAGUERE PAR LES ORGANISMES ETATIQUES ( SERVICES DE DEVELOPPEMENT, ENTREPRISES PUBLIQUES ...) SONT PARTIELLEMENT TRANSFEREES AUX PRODUCTEURS ORGANISES QUI ASSURENT DESORMAIS UN ROLE DE PREMIER PLAN DANS L'OEUVRE DU DEVELOPPEMENT. LA PROFESSIONNALISATION DE L'AGRICULTURE ET DE SON DEVELOPPEMENT SUPPOSE EN EFFET QUE LES PREMIERS ACTEURS QUE SONT LES PAYSANS SOIENT COLLECTIVEMENT IMPLIQUES ET ORGANISES SOUS DIVERSES FORMES JURIDIQUES (GROUPEMENTS DIVERS, SOCIETES COOPERATIVES, SYNDICATS, CHAMBRES D'AGRICULTURE, ...) DE MANIERE A PRENDRE EFFICACEMENT LES RESPONSABILITES TECHNIQUES ET ECONOMIQUES LIEES A LEUR ACTIVITE (PRODUCTION, VOIRE COMMERCIALISATION ET TRANSFORMATION).